Dans une famille, il n'y a pas d'âge ou de "fonction" idéale pour aborder la question. Le plus important est la spontanéité de la conversation qui va s'engager.
A quelles occasions ?
Plutôt que d'imposer une discussion sur le don d'organes, mieux vaut profiter de circonstances qui amènent naturellement à ce sujet : la commémoration d'un deuil familial, la dégradation de la santé d'un proche, l'hospitalisation d'un ami, une actualité concernant l'insuffisance rénale ou toute autre maladie pouvant nécessiter une greffe, une émission de télévision ...
Avec quels mots ?
Avec des mots simples, sans philosopher ou faire un exposé technique. Le don d'organes n'est pas un sujet de dissertation. S'il suscite de l'émotion et des réactions personnelles, il est naturel de le montrer. Ce qu'il est important de partager, c'est le message de vie. Le don d'organes commence par un décès mais il ouvre sur la vie.
Quelle attitude adopter ?
Dans un échange sur le don d'organes, certains vont dire leur position de façon spontanée, d'autres vont se montrer indécis ou mal à l'aise. Toutes les attitudes doivent être respectées, quels que soient l'âge et la position de chacun, sans porter de jugement ou imposer un débat. L'important est de laisser la porte ouverte à de futurs échanges, et d'y revenir lorsque l'occasion se présente.