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| Don d'organes, et concrètement ?
Publiée le 14/07/2010
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Qu'est-ce que la mort encéphalique ?
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Suite à un accident vasculaire cérébral ou un traumatisme crânien, le cerveau peut être irrémondialement détruit. C'est la mort encéphalique. Lorsque cela se produit à l'hôpital, il est possible de maintenir artificiellement l'activité cardiaque et la respiration pour préserver les organes et permettre le prélèvement, puis la greffe, mais ce maintien ne peut durer que quelques heures.
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Quels organes greffe-t-on ?
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Rein |
2731 greffes
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Foie |
1037 greffes |
Coeur |
358 greffes |
Poumons |
182 greffes |
Pancréas |
90 greffes |
Coeur-Poumons |
22 greffes |
Intestins |
8 greffes |
Des tissus sont également greffés, notamment les cornées avec 3630 greffes en 2006
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Y-a-t-il un âge pour être donneur ?
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Il n'y a pas vraiement d'âge minimum ; quand une personne mineure décède, les personnes titulaires de l'autorité parentale doivent consentir par écrit au don en vue de greffe.
Il n'y a pas non plus d'âge maximum ; c'est la qualité des organes qui est prise en compte. Si un coeur est rarement prélevé après 60 ans, les reins, le foie ou les cornées peuvent l'être sur des personnes beaucoup plus âgées.
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Que dit la loi ?
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Les trois grands principes de la loi de bioéthique sont le consentement, la gratuité du don et l'anonymat entre le donneur et le receveur.
Principe du consentement présumé :
Après sa mort, toute personne est considérée consentante au don d'éléments de son corps en vue de greffe, si elle n'a pas manifesté son opposition de son vivant. La loi nous donne donc la liberté de décider personnellement. En cas de décès, le médecin demandera aux proches si le défunt était opposé au don d'organes.
Gratuité :
Le don d'organes est un acte de générosité et de solidarité entièrement gratuit. La loi interdit toute rémunération en contrepartie de ce don.
Anonymat :
Le nom du donneur ne peut être communiqué au receveur, et réciproquement. La famille du donneur peut cependant être informée des organes et tissus prélevés ainsi que du résultat des greffes, si elle le demande.
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Après l'opération de prélèvement, comment le corps est-il rendu à la famille ?
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Le prélèvement est un acte chirurgical, effectué au bloc opératoire avec toutes les précautions habituelles. Il n'entraîne aucun frais pour la famille. Le corps du défunt est traité avec respect et attentionavant d'être restitué à la famille pour qu'il puisse organiser les obsèques selon ses souhaits ou ceux du défunt.
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Peut-on faire des greffes d'organes à partir d'un donneur vivant ?
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Oui, dans les conditions prévues par la loi, une personne peut consentir, en vue de greffe, au prélèvement sur elle-même d'un rein, plus rarement d'une partie d'un foie ou des poumons. Ce prélèvement n'est possible qu'au profit de certains membres de la famille définis par la loi.
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Quelle est la position des confessions religieuses ?
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Le prélèvement d'organes, qui a pour finalité de sauver ou d'améliorer la qualité de vie, ne rencontre pas d'objection de principe. Toutes les religions invitent leurs fidèles à une réflexion en faveur du don et disent leur assentiement dès lors qu'il s'agit de sauver une vie en péril.
Vidéo sur les positions catholiques, musulmans et juives sur le Don d'Organe
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